Responsables :
- Thierry DI MANNO, professeur à l’Université de Toulon, directeur du CDPC-JCE ;
- Xavier PHILIPPE, Professeur à l’Université Paris I Panthéon-Sorbonne ;
- Caterina SEVERINO, Professeur à Sciences Po Aix, membre associée du CDPC-JCE
Appel à communication Atelier 7 :
Cet atelier sera dédié aux évolutions constitutionnelles en Méditerranée et se donne pour ambition d’analyser, à travers une approche comparative à la fois rétrospective et prospective, les principales mutations et tendances affectant les systèmes constitutionnels des pays situés sur les rives de la Méditerranée. Le sujet s’avère particulièrement riche et d’actualité. Tant dans les pays de la rive Nord, que dans ceux de la rive Sud, la dernière décennie s’est caractérisée par d’importantes mutations, tant d’ordre politique que juridique, ayant affecté soit des aspects particuliers de leur Constitution, soit l’ensemble de leur système constitutionnel.
La montée en puissance de mouvements souverainistes ou populistes ; les dérives sécuritaires de certains gouvernements, ou le déplacement du pouvoir au profit des exécutifs durant la crise sanitaire ; le rôle joué par le juges constitutionnels pour tenter de les endiguer ; les mouvements populaires baptisés « printemps arabes » et leurs conséquences juridiques à l’heure actuelle ; les mouvements « d’effet boomerang » ayant conduit certaines démocraties naissantes à revenir en arrière en laissant se réinstaller certains pouvoirs autocratiques ; les manifestations sécessionnistes en Catalogne ; les tentatives de réforme constitutionnelle avortées ou de révisions constitutionnelles abouties ou en cours dans certains pays, telle l’Italie ; la décentralisation de plus en plus maximisée ou ladite « autonomie différenciée » dont il est question dans ce pays actuellement ; le problème de la protection effective des droits fondamentaux des personnes qui migrent d’une rive à l’autre de la Méditerranée ainsi que ses liens avec le droit de l’Union européenne et le droit constitutionnel interne des pays impliqués… Ce ne sont là que quelques exemples, parmi tant d’autres, illustrant l’ampleur des problématiques d’ordre constitutionnel que cet atelier se propose d’aborder et d’analyser ainsi que toute la richesse de réflexion sur laquelle il est susceptible de déboucher.
Afin d’explorer ces évolutions, leurs causes et leurs conséquences ainsi que les mutations ultérieures susceptibles d’être engendrées sur un plan constitutionnel, et afin d’en tirer des précieux enseignements d’ordre comparatif, trois axes de réflexion seront proposés :
1) les évolutions d’ordre politico-institutionnel ;
2) les évolutions concernant la distribution du pouvoir sur le territoire et donc la forme de l’État ;
3) les évolutions affectant les droits et les libertés fondamentaux.
Dépôt de votre contribution à l’atelier 7 :
Veuillez déposer votre texte définitif avant le 31 Mai 2023 via le formulaire ci-dessous :
Vous devez transmettre un fichier au format PDF (poids max. 10 Mo) .
Le nom de fichier devra respecter la nomenclature suivante :
Atelier X – NOM Prenom
(remplacer X par le numéro de l’atelier)
Programme de l’atelier 7 « Évolutions constitutionnelles en Méditerranée »
Responsables : Thierry DI MANNO, Professeur à l’Université de Toulon, directeur du CDPC-JCE, Xavier PHILIPPE, Professeur à l’Université de Paris I Panthéon-Sorbonne et Caterina SEVERINO, Professeur à Sciences Po Aix, membre associée du CDPC-JCE
Première session : vendredi 16 juin 2023, de 9 h 00 à 12 h 30, Amphithéâtre 100 (2e étage)
Évolutions dans les systèmes institutionnels et politiques des pays méditerranéens
Deuxième session : vendredi 16 juin 2023, de 14 h 00 à 18 h 00, Salle 322 (3e étage)
Évolutions dans les systèmes de protection des droits fondamentaux des pays méditerranéens
— Céline MAILLAFET, Docteur en droit public de l’Université de Toulon (CDPC-JCE), « (La République) protège l’environnement (…) également dans l’intérêt des générations futures » : quelles mutations constitutionnelles envisager par et après la révision de l’article 9 de la Constitution italienne ? »
— Giuliano SERGES, Maître de conférences à l’Université de Rome 3, « Les « ordinanze di rinvio a data fissa », quatre ans après l’affaire Cappato »